Chapitre deuxième :
Histoire (minimum 10 lignes) :
« BIEN DES GENS MEURENT SANS AVOIR COMPOSE TOUTE LEUR MUSIQUE, TROP SOUVENT C'EST PARCE QU'ILS PASSENT LEUR TEMPS A PREPARER CE QUE SERA LEUR VIE AU LIEU DE LA VIVRE ET AVANT QU'ILS NE SE RENDENT COMPTE, LEUR TEMPS LEUR A FILE ENTRE LES DOIGTS. »
Mes parents ont passé leur existence à essayer de rendre idyllique la mienne. Résultat, je suis devenue une petite fille pourrie gâtée qui croit que tout lui est dû. Pourtant en dehors de ma coquille existe la véritable vie. Celle où les gens ne réussissent pas grâce à l’argent, celle où des réceptions ne sont pas données chaque soir, celle où la fatigue est présente partout, celle où un sou est un sou. Chez moi on ne compte pas, on dépense comme on respire et regardez où tout ce superflus m’a menée. Je ne suis rien. Qu’une minuscule poussière dans l’univers. Sans aucune personnalité, qui ne peut pas rivaliser avec une fille originale voire excentrique. Une pauvre petite fille riche, c’est tout ce que je suis. Mon seul moyen d’exister dans ce bas monde est de me faire haïr par tous.
Je naquis sur les côtes Ouest des Etats-Unis dans une ville appelée San Fransisco. C’était le 17 Janvier 1980, un jour brumeux et neigeux. Tout le monde s’accordait à dire que le temps n’annonçait que des mauvais présages. Suis-je un malheur pour ma famille ? Peut-être bien. Alors je ne représente qu’un boulet au pied à tirer ? L’intruse chez les Carlin, j’ai bien compris que c’était moi. Paul m’a précédée et il est mon aîné de trois ans. Paul est autiste. Ils rêvaient d’un deuxième enfant parfait. D’un garçon. A la place, je suis arrivée, j’étais une fille et je n’apportais rien de bon. Ils m’ont appelée Innocence avec l’espoir que leur plus profond désir devienne réalité : que je sois aimable, serviable et à fleur de peau. Pourtant j’étais tout sauf vulnérable.
A TERMINER